“Hey toi ! arrête de marcher dans cette direction, il y a des mines ! ”
Après avoir été pris en stop
par un agent de sécurité qui traçait à du 160km/heure , un contrebandier qui
évitait tous les barrages militaires, un camion de poisson et m’être fait
arrêté trois fois par les militaires, je viens de traverser le Sahara
Occidental.
Je n’ai
pas pris de photos pour deux raisons :
- la
zone est sous surveillance militaire et je n’ai pas envie de me faire
confisquer mon matériel et de payer, en plus, une amende.
- le
sable pourrait fortement abimer mon matos
Je suis
arrivé à la frontière mauritanienne, des camionneurs guinéens m’y ont
déposé. Enfin. A chaque pause, on retrouvait leur potes de route : des
ivoiriens, maliens et sénégalais qui font également la route des marchands, les
camions, en provenance d’Europe et du Maroc, pleins de marchandises. Je demande
quelques conseils sur mon itinéraire car j’espère passer par le Mali mais
toutes les routes ne sont pas sécurisés à cause de la guerre.
Ce fut long et fatigant. Il m’est arrivé d’attendre plusieurs heures, pouce en l’air, dans le désert. Mais j’y suis arrivé et j’en suis fier.
Ce fut long et fatigant. Il m’est arrivé d’attendre plusieurs heures, pouce en l’air, dans le désert. Mais j’y suis arrivé et j’en suis fier.
Pour
des raisons de sécurité, la frontière terrestre ferme à 16 heure. Je la
traverse le lendemain et je m’attendais à arriver directement en Mauritanie. Je
me retrouve dans un No Man’s Land de 4 km.
“Hey toi ! arrête de marcher dans cette direction, il y a des mines ! “
Je ne quitte pas la route, pour éviter de marcher sur une mine, et je fais ce chemin à pieds, je ne veux pas prendre le risque de me faire kidnapper dans cette zone sans autorités.
“Hey toi ! arrête de marcher dans cette direction, il y a des mines ! “
Je ne quitte pas la route, pour éviter de marcher sur une mine, et je fais ce chemin à pieds, je ne veux pas prendre le risque de me faire kidnapper dans cette zone sans autorités.
Une
fois la douane mauritanienne atteinte, je ne sais pas par où commencer : Des
postes des polices en vrac et éparpillés un peu partout et des personnes qui te
proposent de faire du change tous les 5 mètres. Je passe la frontière et je
fais, de nouveau du pouce. Un jeune mauritanien, Elvellani, accepte de me
déposer à Niadibou. Je l’avais déjà croisé à plusieurs reprises entre Dakhla et
la frontière. Je passe d’ailleurs la nuit chez lui et je rencontre son
cousin Sidi Ahmed, le fils Dahan Ould Ahmed Mahmoud, l’ancien ministre des affaires
étrangères et candidats aux élections. On discute toute la soirée de la
situation du pays avant d’aller faire une partie de billard dans le quartier
arabe.
Demain
je vais à Nouakchott, la capitale.
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